Quel est l’ennemi de l’orgasme ?

L’orgasme est le but ultime d’un acte sexuel avec votre partenaire. C’est ce moment de plaisir extrême où tout va pour le mieux. Mais parfois, il arrive que cet orgasme ne vienne pas. Cela n’est pas, comme la plupart peuvent le penser, la faute de votre homme. Il existe énormément d’ennemis se mettant en travers de votre jouissance. Alors, quel est l’ennemi de l’orgasme ?

Pour éviter que cela arrive, il faut en prendre conscience. Si vous êtes au courant de ce qui vous freine à atteindre l’orgasme, il sera plus simple de trouver une solution.

Vivre ce précieux moment vire de plus en plus à l’obsession en ces temps qui sacralisent l’épanouissement sexuel au sein du couple et la réciprocité des plaisirs. Les deux partenaires se doivent de jouir aujourd’hui, égalité des sexes et des plaisirs oblige. Nous allons donc vous décrire dans cet article toutes les choses qui se mettent en travers de votre orgasme.

Quel est l'ennemi de l'orgasme ?

Le stress

Le stress est l’ennemi numéro 1 de votre sexualité. Des niveaux de stress élevés ont un impact sur notre santé physique et mentale, ainsi que sur notre sexualité. Il est difficile de se concentrer sur son corps, de faire monter le désir et de se relaxer quand quelque chose nous tracasse.

L’organisme produit moins d’hormones comme l’œstrogène, mais plus de cortisol qui influence le flux sanguin et l’éloigne des organes sexuels. Et si la cause du stress est une mauvaise image de son corps, les chances d’atteindre le septième ciel sont encore moins importantes. 

La jouissance a besoin de lâcher prise et de détente pour surgir. Mais la vie, si ce n’est la double vie, que mènent les femmes n’est guère propice à la détente. Sans compter que plus on angoisse à l’idée de ne pas avoir d’orgasme, moins on l’aura. Le stress est un véritable fléau pour énormément de choses sexuelles ou non. Il faut apprendre à le maîtriser car si ce n’est pas le cas, il bride totalement nos actions et sentiments. Être stressé n’est jamais bon et amène beaucoup de problèmes pour votre corps.

Lire aussi : retarder l’orgasme.

L’obsession d’atteindre l’orgasme

Nous pensons à l’orgasme en espérant le trouver, si bien que nous en oublions le moment présent et le plaisir qui pourra nous y mener. C’est dommage parce que, sur le chemin, il se produit mille et une choses. Pourquoi passer à côté de toutes ces sensations, simplement parce que nous avons un objectif en tête, alors que ce sont bien ces sensations qui vont nous permettre de l’atteindre ?

Pour stopper cette obsession, il faut apprécier le moment présent. Un rapport sexuel réussi n’est pas forcément synonyme d’orgasme. Vous pouvez tout à fait prendre du plaisir sans aller jusqu’à l’orgasme. Dans la pensée commune l’orgasme est la finalité d’un rapport sexuel mais ce n’est pas toujours le cas.

Ne penser qu’à votre partenaire

Bien sûr, nous voulons que notre partenaire prenne son pied. Mais si nous ne nous concentrons que sur notre plaisir, ce qu’il pense (de mes fesses et de mes baisers), ce que nous devons faire ou donner, nous oublions ce que nous ressentons. Or nos sensations à nous sont importantes pour jouir. Nous avons besoin de chacunes d’elles pour grimper la montagne. Donc, écoutez-vous. Et c’est d’ailleurs comme ça que nous serons disponibles à l’autre, que nous écouterons et lui donnerons davantage.

Les tracas de la vie

Ce problème est un peu lié au stress. Notre vie de tous les jours est ancrée dans notre esprit à tel point qu’il suffit d’un tracas pour que nous ne pensions qu’à cela. Vous avez peut-être à organiser un anniversaire, des vacances, payer vos impôts. Ou peut-être même qu’il y a eu une naissance ou un décès dans votre famille. 

Toutes ces informations font que, même au lit, vous continuez de planifier des choses. Alors vous pouvez bien vous accorder un peu de répit. En vous promettant, si ça vous rassure, de repenser à tout ça une fois votre rapport sexuel terminé. Évitez aussi de penser à votre dernière dispute d’amoureux et à votre patron qui vous tape sur les nerfs.

Votre téléphone

On est bien, l’un contre l’autre, on oublie tout, on respire, on plonge. Mais voilà que vous recevez une alerte Snapchat ou un SMS. Vous n’êtes plus concentrée dans votre rapport et toute l’excitation que vous aviez accumulée vient de s’envoler. Plus qu’à recommencer…

Pour connaître un grand feu d’artifice, il vaut mieux rester connectée à ses sensations, sans relâche, plutôt qu’à son téléphone portable. Aussi, dans la même veine que le téléphone portable, il y a tout ce qui peut vous déranger pendant votre moment.

En bref, pour atteindre l’orgasme, il faut être focalisée sur le moment et enlever toute potentielle distraction comme le téléphone. Le sexe c’est avant tout un moment d’intimité, de rapprochement. Ce sont vos deux corps qui fusionnent. S’il n’y a pas cette fusion entre vous deux, pas d’orgasmes.

Peur de votre contraception

Si vous avez oublié votre pilule, si vous ne la prenez plus, si cette capote vous semble d’un temps ancien et ne vous met pas en confiance… Le plaisir et l’orgasme seront plus difficiles à atteindre. 

Soyez au clair avec votre contraception : il faut que vous vous sentiez bien et à jour. Car la peur de faire une bêtise ou de prendre un risque coupe toute envie de se détendre et n’aide pas à se laisser aller. C’est connu : plus on est à l’aise avec son contraceptif, mieux on s’épanouit au lit.

Mauvaise respiration

On ne fait pas souvent l’amour sous l’eau ou complètement enrhumée, mais on se retrouve parfois à suffoquer de plaisir, haleter, mal respirer. En soi, rien de grave, le plaisir est connu pour couper le souffle, et pourquoi pas. Mais le plaisir sera d’autant plus fort et l’orgasme plus dingue si on s’offre des respirations très profondes, car le corps se détend et s’ouvre.

Si vous ne respirez pas bien, vous ne serez pas à l’aise. Un orgasme demande un scénario d’osmose totale, or si vous n’êtes pas à l’aise, il sera inatteignable. Assurez-vous d’être dans une bonne position pour profiter un maximum du plaisir avec votre partenaire.

La dépression

Les personnes qui souffrent de dépression ont des problèmes de libido et ont donc plus de difficultés à initier et profiter d’un rapport sexuel. La dépression perturbe les substances chimiques qui se trouvent dans le cerveau, et modifie la circulation sanguine. Un traitement adapté peut aider à résoudre ce problème.

La libido signifiant votre désir sexuel, si elle n’est pas au maximum, l’orgasme deviendra difficilement atteignable. Un orgasme se procure car vous êtes heureuse et à l’aise. Une situation de dépression rend donc difficile l’accès à ce plaisir intense.

Quel est l'ennemi de l'orgasme ?

Les douleurs chroniques

Septième cause d’importance évoquée selon une étude : les problèmes de santé et les médicaments. Quoi de plus normal qu’en cas de souci de santé, la jouissance ne soit pas au rendez-vous.

Persistante, récurrente et difficile à soigner, la douleur chronique, quelle qu’en soit la cause, influence la vie sexuelle des personnes qui en souffrent. Les patients ont du mal à trouver du plaisir lorsqu’ils ressentent de la douleur la plupart du temps. L’orgasme peut les aider à soulager un peu ces symptômes, mais il est très difficile à atteindre.

De plus, les médicaments peuvent provoquer des problèmes liés à l’atteinte de l’orgasme. Parmi les causes les plus fréquentes de dysfonctionnements sexuels se trouvent les médicaments, en particulier les statines, utilisés pour diminuer le niveau de mauvais cholestérol dans le sang. Les hommes et les femmes qui sont sous traitement peuvent avoir des problèmes d’excitation, d’érection et de prise de plaisir, ainsi que des difficultés à atteindre l’orgasme.

Votre sommeil

Le sommeil constitue l’un des piliers indispensables pour une bonne hygiène de vie, mais aussi pour une vie sexuelle épanouie, comme le révèle une étude de la North American Menopause Society. Celle-ci affirme que l’importance de passer une bonne nuit de sommeil ne peut être surestimée car un sommeil de qualité insuffisante peut entraîner des problèmes sous la forme d’un dysfonctionnement sexuel féminin.

La North American Menopause Society rappelle que les problèmes de sommeil et de fonction sexuelle sont courants chez les femmes au cours de la quarantaine. Ainsi, plus de 26 % d’entre elles présentent des symptômes de mauvais sommeil qui répondent aux critères de la fameuse insomnie. Des problèmes de sommeil sont également signalés par près de la moitié des femmes pendant leur transition vers la ménopause.

Dans cette étude portant sur plus de 3 400 femmes, les chercheurs ont évalué les associations potentielles entre qualité et durée du sommeil et la fonction sexuelle. Leurs résultats ont montré qu’une mauvaise qualité du sommeil, mais pas la durée du sommeil, était associée à une plus grande probabilité de dysfonctionnement sexuel féminin, et qu’une bonne qualité de sommeil, en revanche, était liée à l’activité sexuelle. 

Comprendre cette association se révèle être une aide précieuse, cela aiderait les professionnels de la santé à identifier les options de traitement potentiels pour les femmes affectées par des problèmes de sommeil et sexuels.

Pas assez de stimulation

On ne dira jamais assez aux hommes que le plaisir féminin s’obtient difficilement si le rapport se limite à la seule pénétration. Il faut intégrer tous les jeux sensuels et sexuels, parmi lesquels les baisers, caresses génitales et le sexe oral qui sont les trois meilleurs moyens d’offrir l’orgasme aux femmes.

On s’embrasse, se caresse, se lèche en faisant attention à la sensibilité du clitoris qui est un organe superbe dévolu au seul plaisir mais hypersensible. Il faut l’approcher avec la plus grande douceur. Mais si les hommes doivent connaître ce trio magique et ne pas limiter le rapport sexuel au coït, les femmes peuvent ne pas subir mais dire à leur partenaire ce qu’elles aiment ou ne pas craindre de se caresser pendant le rapport.

Rapport trop rapide

C’est la cause d’un non-orgasme la plus répandue et qui terrorise tout homme : finir trop vite. Les rapports sont trop courts pour que les femmes jouissent. On le sait, la durée moyenne d’un coït est de 5 minutes alors que les femmes ont besoin généralement de 12 minutes pour jouir lors d’une pénétration. À nouveau, il faut changer les comportements, ne pas se contenter d’une rapide pénétration, mais élargir les scripts pour y intégrer tout ce qui fait plaisir aux deux partenaires.

Manque de confiance

Le manque de confiance en soi, principalement sur son physique, est souvent dévastateur et ruine des orgasmes. Ce problème se dépasse aussi même si le travail est assurément lent, long et très physique. Mais pour aider, on soulignera que si l’excitation masculine se nourrit du visuel, elle n’a pas besoin de la perfection physique.

Douleurs lors du rapport

La douleur ou l’inconfort sont une autre cause d’un orgasme qui échoue. L’inconfort ou les douleurs ruinent totalement le plaisir que vous passez sur le moment même. Une douleur ou une position inconfortable feront que vous allez vous focaliser sur cela et non sur le moment que vous passez. Sans doute est-il important de dire à l’autre son inconfort et de changer de position si elle est douloureuse.

L’inconfort ou une douleur peut survenir en raison d’un manque de lubrifiant. Souvent la lubrification est insuffisante en raison de changements hormonaux, de prise de médicaments, de manque d’hydratation comme d’excitation. Mais des produits performants existent sur le marché : des lubrifiants à l’eau ou à base de silicone ou encore à l’huile qui facilitent le plaisir.

Une accumulation de tout

Bien sûr, ces causes peuvent se cumuler et elles s’additionnent d’autant plus que, souvent, elles sont liées. Le stress peut être dû à une mauvaise image corporelle de soi et le manque de lubrification peut être redevable à la rapidité du rapport et entraîner des douleurs.

Quel est l'ennemi de l'orgasme ?

Solutionner ces problèmes

Pour atteindre l’orgasme, le secret, c’est de se vider la tête. Tout d’abord, il faut éviter de ne penser qu’à ça. Vouloir à tout prix atteindre l’orgasme sans réellement penser à l’instant présent et y être complètement obsédée peut tout simplement vous bloquer. Donc, ne pensez uniquement qu’au plaisir qui vous envahit.

Toujours dans l’optique de vider votre esprit, essayez ensuite de ne pas penser exclusivement à votre partenaire et à ce qu’il ou elle pourrait éventuellement penser de vos fesses ou de vos seins. Ayez confiance en vous et le tour est joué.

N’oubliez pas d’éteindre votre téléphone, de le mettre en mode avion ou sur silencieux. Une simple notification peut vous déconnecter de l’instant présent. Enfin, assurez-vous d’avoir choisi le bon moyen de contraception. Car une pilule oubliée ou un préservatif ne répondant pas aux normes européennes CE, vous empêcheront de vous sentir 100 % sereine pendant l’acte sexuel. 

Mais à examiner ces causes, on se dit qu’elles peuvent être dépassées et que l’orgasme féminin pourrait être plus fréquent pour peu que le couple change ses comportements sexuels et sorte d’une sexualité axée sur la seule pénétration.

Sans doute davantage d’hommes doivent être plus attentifs au fonctionnement sexuel de leur partenaire féminine. Mais celles-ci doivent aussi arrêter de subir et dire ce qui les fait jouir. La chose n’est guère aisée mais la communication sexuelle est essentielle : il faut dire à l’autre ce qu’on ressent et ce qu’on aime. Ces changements valent la peine car l’épanouissement sexuel des deux partenaires renforce leur entente et offre à chacun la confiance en soi.

Conclusion

Pour conclure, l’ennemi de l’orgasme c’est avant tout vous-même. Un rapport sexuel doit se faire dans de bonnes conditions et ça se passe avant tout dans votre esprit. Si vous n’êtes pas à l’aise et confortable mentalement, alors cela ne marchera pas.

Arrive ensuite la dimension du confort physique. Là aussi, si vous n’êtes pas à l’aise, vous ne réussirez pas à ressentir cette jouissance. Le confort c’est ce qui provoquera une augmentation de votre excitation et vous plongera dans un sentiment de transe.

Il peut aussi arriver que des éléments externes viennent bloquer vos orgasmes. On pense ici à toutes les maladies chroniques ou les médicaments ayant des effets secondaires.

C’est donc ici que notre article prend fin. Nous espérons qu’il a pu vous aider et vous informer. Nous vous remercions d’avoir lu cet article jusqu’au bout.

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