Retarder l’orgasme pour des relations sexuelles satisfaisantes ?

Comment retarder l’orgasme ? Nous connaissons tous une personne, ou nous avons tous connu un(e) partenaire, qui avait fini avant même que ça commence. Retarder l’orgasme dans ses relations rendra le rapport plus satisfaisant.

Je ne vous explique pas la frustration lorsque l’excitation monte, et que quand on souhaite lancer les hostilités afin de s’amuser, il s’arrête… Oh, c’était génial ! Eh bien non, pas trop.

Si vous faites partie de cette catégorie, pas de panique, beaucoup de gens sont touchés, mais il existe énormément de moyens de se sortir de cette mauvaise passe.

Découvrez tout au long de cet article ce qu’est le peaking, à quoi est-ce que ça sert, son utilité, et comment le rendre plus explosif et intense !

Le peaking ? A quoi ça sert ?

Le peaking, ou l’art de faire monter puis descendre l’excitation. Digne d’un Dalton Terror, apprenez à repousser vos limites pour vous offrir la quintessence de l’orgasme.

Cette pratique entend surfer sur la vague de la jouissance afin, dans un premier temps, de le contrôler, et dans un second, d’en décupler la puissance et l’intensité.

Vous n’aurez plus à envier cet acteur qui tirait plus fort que son ombre ! Donc j’aurai pas le même calibre ? Malheureusement non, mais on a un article sur ce sujet si besoin !

Les deux questions qui se posent ici, comment, et qu’est-ce qui est nécessaire à la bonne pratique du peaking ? En réalité, c’est très simple.

En premiers lieux, cette pratique demande un self-control de soi, qui dépasse l’entendement. Ensuite, il est important de connaître le moment de finir le rapport.

Comment faire redescendre l’excitation ?

Le premier problème sur lequel on se butera est la redescente de l’orgasme. Car le but premier est de savoir faire redescendre la sauce au moment critique. Il existe plusieurs astuces pour y parvenir, et elles ne sont pas compliquées.

La première chose, c’est savoir se retenir. Le plaisir que procure le sexe est intense, nous le savons tous. Mais rien n’empêche de prendre son temps.

La première étape est de se calmer, et ne pas être sujet à sa propre excitation. C’est une façon de parler évidemment, je veux dire par là qu’il ne faut pas être l’esclave de son désir.

Lorsque vous sentez que le moment critique arrive, essayez d’arrêter tout mouvement à l’intérieur de votre partenaire, ou sortez tout simplement pour calmer votre excitation. Prenez votre petite mi-temps, vous en aurez bien besoin.

Avec la pratique, vous durerez plus longtemps étant donné que vous serez expérimenté pour vous contrôler.

L’idée la plus répandue reste celle de penser à des choses dégueulasses. Il faut mettre les points sur les “i”. Cette pratique, consiste à imaginer une chose ignoble pour éviter de venir trop vite.

D’un point de vue personnel, faut se le dire, ça ne marche pas pour tout le monde. Pour ma part, penser à un chat mort écrasé sur la route dégoulinant de sang, bah ça me fait perdre mon érection aussi sec, et plus moyen d’obtenir quoique ce soit de moi. Et après je pleure dans mon lit. MISTIGRI, POURQUOI ?!

Quand faut-il finir ?

En soit, il n’y a pas de moment opportun (à part les 5 minutes suivant le début du rapport). Pour beaucoup, le bon moment se situe au moment où votre partenaire vient. Jouir ensemble est un fantasme pour beaucoup, et c’est aussi quelque chose de très plaisant et gratifiant.

Ça peut paraître bête, mais jouir n’est pas un acte flagrant chez certain(e)s. Là où certaines tremblent de partout, ou d’autre sont fontaines, d’autre peuvent simplement avoir un orgasme dans le silence.

Ce pourquoi la discussion est importante, si l’homme gère le rapport, ce sera à lui de savoir quand mettre fin et donc, quand jouir.

Le plus simple est de terminer le rapport après l’orgasme de votre partenaire. En plus de mettre des points sur le capital sympathie, vous passerez pour un homme attentionné, c’est pas beau ça ?

En bref, le plus important est de finir, quand vous sentez le bon moment (toujours pas 5 minutes après le début).

Inverser le rapport

Ca peut paraître flou, et j’en suis sûr, à éveiller votre curiosité.

Ce que j’entends par inverser le rapport, c’est, de décentraliser l’éjaculation.

Mettez en avant la période où vous essayez de l’atteindre.

Tout en profitant du moment où vous montez jusqu’à l’orgasme, en restant sur cette constante. D’où l’inversion de rapport.

Viser le plaisir que procure l’avant éjaculation, là est tout l’art de cette méthode.

Le chemin vers l’orgasme doit se positionner au centre, car plus long et plus plaisant, c’est très important d’en profiter et de le faire durer le plus possible.

Un procédé avec plusieurs atouts dans la manche

En plus d’offrir une nouvelle vision sur l’éjaculation, et le rapport, ça a ses atouts dans la vie de tous les jours. Ses bienfaits sont sans limite, à commencer par le contrôle de soi.

L’éjaculation est un acte primaire, il est inscrit en nous comme un fondamental, depuis la nuit des temps, dans le processus créatif, nous éjaculons, c’est la nature. Alors contrôler ce dernier, c’est contrôler son corps, et ses émotions par définition.

Peu ont la capacité de se contrôler à ce niveau. C’est savoir se gérer et gérer son monde. Qui contrôle son rapport contrôle son couple ! Un peu exagéré, mais pas loin !

Le contrôle de l’éjaculation passe aussi par des rapports plus longs. Cependant, bien faire attention, car trop long, c’est trop, il faut savoir gérer son temps. Je savais qu’avoir une montre dans la tête était utile ! Va consulter, c’est préférable.

Découverte d’un nouveau monde. On reste loin de Christophe Colomb, mais pas loin de One Piece, sillonnant les mères à la recherche du mythique trésor, l’apothéose de l’orgasme.

Différents exercices pour s’entraîner !

Tout passe par le contrôle de l’éjaculation, et il existe des moyens très simples pour s’y entraîner :

Arrêter de faire pipi !

Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là ! Mais oui, vous avez bien lu. Lorsque vous allez aux toilettes, urinez, puis arrêtez et prenez 5 secondes. Cela aura comme effet de vous muscler, et de vous permettre de mieux vous gérer !

Garder un contrôle sur le rapport

Une croyance de la culture populaire veut que, pour prendre du plaisir, il faut de grands coups de reins vigoureux et puissants ! Il n’en est rien !

Sachez apprécier les va et viens doux et sensuels, vous aurez tout autant de plaisir, et surtout, plus de temps pour vous contenir !

La masturbation

Lors de la masturbation, un moyen d’entraînement simple est celui de se masturber, puis, quand l’instant fatidique vient, de lâcher toutes les manettes.

Ce qui aura pour effet de vous déranger certes, mais de vous entrainez. Sans compter que rien ne vous empêche de poursuivre ensuite ! Et de recommencer évidemment.

Changer de sujet

Alors non, pas en pleine discussion, mais en plein acte. Les pensées peuvent jouer beaucoup sur l’excitation générale, il faut donc savoir se gérer. Quand tout se passe trop vite, sortez du rapport, changez vous les idées et revenez plus puissant que jamais !

Se lâcher sans se saucer

L’éjaculation vient par la contraction de certains muscles du sexe. La réaction normale donc, va être de se relâcher, de se détendre, ce qui évitera de trop stimuler notre petit ami trop sensible.

La position

Ce point est très important, car permettant de tout gérer. Certaines positions sont faites pour être plus douce, et plus facile à gérer. Comme la position cuillère qui offre un contrôle total, ou l’andromaque qui saura mettre une petite pause durant l’acte on l’espère.

A contrario, la levrette est à éviter ! Rien que la vision de dos, avec le fessier de votre partenaire, peut parfois être de trop, ne vous infligez pas ça pour tenir le plus longtemps possible !

Pas de panneau mais on peut s’arrêter

Il est aussi possible de s’arrêter quand l’effort devient rude ! Arrêtez vous, sortez de votre partenaire et prenez votre temps pour souffler un coup !

Je déconseille en tout cas tout usage de produit. C’est mon avis personnel, mais en général, je ne m’y risquerai pas.

Le point G du frein à l’éjaculation

Voici une méthode pour calmer ses éjaculations, un frein à la frénésie.

Cette solution est très efficace en plus d’être immédiate. Ce frein naturel va permettre de stopper le processus d’éjaculation simplement en faisant pression sur un point précis.

Pour se faire, n’hésitez pas à le mettre en pratique en solitaire afin de vous entrainez pour l’instant T.

Ce fameux point pression se situe entre l’anus et les testicules, en faisant pression à cet endroit précis, vous stoppez le processus d’éjaculation en obstruant le canal utilisé, un peu comme serrer une paille, le liquide ne passera pas.

A savoir que votre partenaire peut utiliser ce frein naturel, n’hésitez pas à partager la bonne nouvelle !

N’hésitez pas à vous entraîner, seul ou avec votre partenaire, ça peut être  intéressant de partager cet instant !

Différente variante le Edging

Le Edging est en tout point similaire, sauf qu’à une différence près, ici, on ne souhaite pas prolonger le rapport. Ici, on vise plutôt le BDSM. Cette pratique est souvent utilisée en tant que procédé de domination.

Énormément d’objets sont utilisés en ce sens. Ces accessoires visent à empêcher l’éjaculation, par les mêmes procédés qu’expliqué ci-dessus. Le but va d’être souvent d’obstruer l’urètre afin de perturber l’éjaculation.

Ce procédé est utilisé dans la domination, car retenir l’éjaculation, c’est la dominance absolue, vous avez tout le contrôle sur votre partenaire quant à son rapport indirectement.

Et le BDSM n’est ni plus ni moins que le contrôle sur l’autre.

En quoi est-ce que ça peut être utile si aucun problème de précocité ?

Le BDSM peut être une pratique très intéressante en cas de précocité. Car d’un point de vu sexuel, le BDSM, concerne le contrôle, et surtout, offre une vision, et une dimension du sexe totalement autre.

Cette pratique fait sortir des sentiers battus en changeant et en modifiant un peu tous les préceptes sexuels.

L’aspect dominé que peut offrir cette pratique est intéressant, car vous n’aurez pas la possibilité de gérer entièrement votre rapport, puisque votre dominant(e) s’en occupera pour vous, et donc, c’est cette personne qui décidera indirectement quand elle souhaitera vous faire finir et où.

Le BDSM est souvent imagé comme gros coup de fouet, quelque chose de très hard. Mais en cherchant un peu sur le sujet, vous vous rendrez compte qu’il n’en est rien, et que vous pourriez même apprécier, si vous ne l’appréciez pas déjà.

Conclusion

La première information de cette conclusion se doit être que peu importe vos soucis, tout est arrangeable, ne perdez pas espoir, le tout est de savoir qu’on a un problème et de vouloir le régler.

Comme pour tout dans la vie, le problème doit être identifié, puis traiter à sa source. 

Tout le monde a des soucis, vous n’êtes pas une exception, acceptez vos faiblesses, et corrigez-les.

N’oubliez pas, n’arrêtez jamais d’apprendre, prenez soin de vous, prenez soin de vos proches, et surtout, n’arrêtez jamais d’apprendre.