Comment pardonner une tromperie ?

En 2022, si l’on en croit les statistiques, l’infidélité est de plus en plus présente dans le quotidien des couples.

Il existe des infidèles chroniques (chez les deux sexes), et d’autres couples qui connaissent une aventure extraconjugale ponctuelle, chez l’un(e) des deux..

Bien sûr cela peut laisser des traces (indélébiles ?), mais on peut aussi avancer malgré tout. Dans tous les cas, que le couple perdure ou qu’il s’arrête suite à une liaison défendue, cela reste une épreuve à traverser.

Après avoir étudié quelques données sur l’état de l’infidélité en France et dans le monde, nous chercherons à déterminer ses causes.
Nous verrons ensuite ce qui se passe quand l’amour s’en mêle; nous nous demanderons ensuite s’il faut avouer une infidélité, pour finir par nous poser la question qui nous intéresse aujourd’hui : comment pardonner une tromperie dans le couple ?

Etat des lieux de l’infidélité en France et dans le monde

70% des Français considèrent que l’infidélité débute au premier baiser échangé entre les (futurs ?) amants.

50% des hommes (contre environ 37% des femmes) ont déjà trompé un conjoint dans leur vie, d’après plusieurs études. 27% des Français (seulement !) pensent qu’il est possible de rester toute sa vie avec la même personne. 4% des femmes en couple ont actuellement un amant. Et l’homme infidèle a en moyenne…55 ans !

Pour continuer sur les chiffres, 53% des Françaises supposent que leurs ex leur ont déjà été infidèles.

Les champions de France de l’infidélité vivent à Lille ! La métropole nordiste est suivie sur le podium des villes les plus infidèles par Paris et Lyon.

En Europe, ce sont les hommes italiens et les femmes allemandes qui trompent le plus leur conjoint. Inversement, le peuple le plus fidèle, hommes et femmes confondus, sont les Britanniques.

Côté alibi maintenant : la majorité des femmes infidèles prétextent une soirée entre copines, tandis que les hommes prétendent majoritairement avoir “un dossier à boucler en urgence”. Enfin, le signe astrologique le plus infidèle serait le sagittaire.

Voilà ! Vous avez en main le portrait robot de l’infidèle (un homme italien vivant à Lille, sagittaire, et qui s’excuse d’avoir du retard au travail…) On plaisante, bien sûr…Mais c’est intéressant !

Ah oui, on allait oublier cette statistique insolite : 53% des Français infidèles célèbrent la Saint-Valentin avec leur amant (ou maîtresse) le 13 février, 12% carrément le 14 février et un peu moins le 15.
Lire plus : Faut il pardonner la tromperie ?

Pourquoi est-on infidèle ?

Premièrement, ça ne va pas dans le couple (notez que ce n’est pas la majorité des cas) : on se dispute beaucoup, on s’étouffe, on se parle mal, bref, tous ces travers du couple qui font que la flamme s’éteint à petit feu.

Deuxièmement, il peut y avoir une rencontre fortuite : tout allait bien avec votre chéri(e), et puis un beau jour vous tombez sur quelqu’un qui pourrait bien être votre âme sœur, ou du moins, un nouvel amour dans votre vie. Vous essayez de lutter, mais vous êtes attirée à lui (elle) comme par un aimant… Pas évident !

Il y a aussi ceux qui traversent la crise de la trentaine (ou quarantaine, cinquantaine…), qui ont besoin de savoir s’ils/elles sont toujours désirables, et peuvent encore plaire. Un jeu dangereux… Car à quel moment s’arrêter ?

L’infidélité peut aussi venir d’un manque de maturité : on aime son/sa chéri(e), mais on n’arrive pas à faire une croix sur tous/toutes les autres.
On pense toujours qu’il y a “mieux ailleurs”, on veut conquérir toujours plus d’hommes ou de femmes, pour les accrocher à son “tableau de chasse”, bref, on devient un/une infidèle chronique. SI c’est votre cas, vous ne serez jamais heureux, surtout si vous vous faites prendre !

Nous ne vous jugeons pas, mais si vous faites partie de cette dernière catégorie, on espère pour vous que vous n’avez pas d’autres défauts rédhibitoires comme la radinerie, la jalousie (paradoxalement très fréquente chez les infidèles), la méchanceté… Car là, ça ferait beaucoup !

Mais Cenezio aime ses lecteurs : si vous êtes là c’est très certainement que vous êtes quelqu’un de génial, qui cherche en plus à s’améliorer.
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Amoureuse de mon amant : que faire ?

Il faut alors vous poser deux questions, voire même trois : votre amant vous aime t il en retour ? Voulez-vous quitter votre mari pour lui/elle ? Ou bien souhaitez vous continuer avec votre conjoint, et donc mettre fin à cette liaison ? Selon les cas, nous n’avons pas les mêmes conseils à vous communiquer.

Vous pensez être amoureuse de votre amant. Peut-être confondez vous d’ailleurs amour et attachement ? Ce n’est pas pareil. L’attachement est aussi un lien fort, qui naît d’expériences positives à deux qui se répètent dans le temps, mais ce n’est pas (encore) de l’amour. Enfin, disons que ça en prend le chemin….

Si votre amant ou maîtresse vous aime aussi, bien sûr cela complique la donne. Qu’allez-vous faire ? Entre les deux, votre coeur balance… Bien sûr, c’est agréable de tomber amoureux/se… Les moments que vous vivez tous les deux sont féériques, d’autant plus que ce sont des instants volés.

Mais ce tout nouveau “couple” survivrait il au quotidien ? Vous l’avez choisi canon, limite mannequin : aimeriez vous vraiment que tout le monde se retourne dans la rue sur votre boyfriend ?
Il est possessif, et cela vous amuse pour le moment, mais seriez vous prêt(e) à supporter cela tous les jours ? Nous pourrions vous donner un millier d’autres exemples, mais vous avez compris.

Alors, c’est toujours oui ? Vous voulez donc quitter votre “chéri(e) officiel(le)” pour votre amant. Dans ce cas, faites les choses bien (surtout si vous avez des enfants).
Evidemment, les ruptures sont toujours des moments délicats (même pour vous ! Vous aurez aussi un deuil à faire, celui de cette relation).

Si au contraire vous souhaitez quitter votre amant, parce qu’il vous a apporté ce que vous cherchiez (une meilleure estime de vous-même, par exemple), faites le sans trop de scrupules : après tout, vous ne vous étiez rien promis (si ?), les choses étaient (normalement) claires dès le départ.

Faut-il avouer une infidélité ?

Ici, il y a deux écoles, mais pour une fois chez Cenezio nous avons un avis bien tranché sur la question de savoir s’il faut avouer un faux pas. Notre réponse est NON, non, 3 fois non ! Bien sûr, nous sommes prêts à nuancer ce propos concernant les infidélités « longues ». Ce n’est pas la même chose.

Avouer une infidélité ne sert à rien d’autre qu’à se décharger sur l’autre de la culpabilité qu’on éprouve. Rentrer de soirée et annoncer à votre mari que vous avez couché avec votre vieux pote, parce que “vous étiez bourrée”, et vous mettre à pleurer à chaudes larmes, c’est traumatisant pour lui, et pas valorisant pour vous.
Cela vaut aussi pour vous Messieurs, surtout si ce genre de situations est appelée à se reproduire.

Il est vrai que certaines personnes vous jureront qu’elles “préfèreraient savoir”, mais ne vous y fiez pas. Ceux-là sont prêts à prêcher le faux pour avoir le vrai… Ils vous font croire que ça leur serait égal, mais ce sont les pires jaloux qui soient. Votre relation ne s’en relèverait pas.

Certain(e)s sont assez mûr(e)s pour supporter d’être trompés. C’est notamment le cas des couples dits “libres”, qui s’autorisent des coups de canif dans le contrat, plus ou moins répétés. Il y a aussi les couples libertins, qui préfèrent parfois assister en direct aux ébats de l’autre, dans un club échangiste. Il faut de tout pour faire un monde !

Pardonner une infidélité, mode d’emploi

Déjà, nous pouvons distinguer une infidélité passagère de la tromperie qui se déroule sur une longue période. En effet, cette dernière implique que vous avez menti de nombreuses fois à votre partenaire. Il/elle peut se sentir trahi(e), peut-être à juste titre…

Parfois, c’est aussi un enchaînement de conquêtes et arrive un jour celle de trop, qui fait déborder le vase. Oui mais vous l’aimez quand même, alors comment pardonner ?

Pour commencer, il faut en parler (non, ça ne va pas à l’encontre de ce que nous avons dit plus haut ! Nous disions de ne pas avouer, souvenez vous, sauf si vous êtes pris la main dans le sac, bien sûr !).
La parole est un signe de respect de part et d’autre. Vous devez comprendre ce qui s’est passé (un coup de foudre passager ? L’ennui au lit ? Des disputes ?…)