6 fausses idées sur le Shibari
Découvrons les mythes sur la pratique shibari ! Le cousin japonais du BDSM est lui aussi victime de plusieurs fausses idées. Nous allons tenter d’expliquer pourquoi le Shibari est une pratique appréciée dans le monde. C’est partie pour contrer les fausses informations provenant de la pratique du shibari.
Découvrir : Comment pratiquer le shibari ?
Ce n’est pas qu’une question de sexe
Le shibari peut être une pratique sexuelle mais ce n’est pas forcément le cas. Il y a beaucoup de place pour l’imagination. Shibari est spirituellement intense. Les envies de pratique shibari sont différentes en fonction des personnes. Vous n’avez clairement pas besoin d’être avec un partenaire dont vous êtes amoureux pour pratiquer le bondage japonais. Il faut cependant trouver une personne de confiance. De la même manière que vous prenez du plaisir pour la méditation ou le yoga. Shibari est psychologiquement intense.
Shibari n’est pas violent
Shibari c’est du plaisir avant tout. La douleur ne doit surtout pas prendre le pas sur la joie de la pratique. La douleur n’est clairement pas obligatoire. Si douleur il y a, le plaisir doit passer avant tout. Avant de tester les différentes techniques et nœuds, une discussion importante a lieu en amont. Le consentement est non négociable. Pour certains praticiens shibari le plaisir peut être dans la douleur, alors que pour d’autres, pas du tout. Vous choisissez avec votre partenaire votre définition de cette pratique.
Relation malsaine
Premièrement, pour pratiquer le shibari, vous n’êtes pas obligé d’être avec un partenaire. C’est possible de s’amuser en solitaire. Il ne faut pas oublier que cette pratique est une envie mutuelle des deux partenaires. Il existe forcément des relations malsaines dans le shibari… Comme une relation lambda. Ce n’est pas la pratique du shibari qui instaurera forcément une relation malsaine. La communication est au cœur de tout pratiquant shibari. Souvent bien plus profonde qu’une relation lambda.
Le partenaire qui attache à tous les pouvoirs
Faux. Nous l’expliquons depuis le début de cet article. Si le “dominant” attache le ou la “soumise”, c’est parce que le soumis a demandé. Le dominant exécute les envies du soumis. Si un des deux partenaires a plus de pouvoir, c’est qu’ils ont accepté tous les deux.